Nos pensées ne sont pas nos pensées

Et si nos pensées n’étaient pas nos pensées ?

Et si nos pensées ne nous appartenaient pas ?

Arrêtons-nous quelques instants et projetons-nous dans cette autre manière d’appréhender notre réalité mentale.

Que se passerait-il si nous pouvions nous voir, nous concevoir non plus comme des êtres penseurs mais comme des êtres capteurs de pensées ? Comme des êtres libres de choisir leurs pensées. Comme si nous étions plongés dans un champ – le champ quantique – d’informations et qu’en fonction de notre calibrage intérieur, nous étions capables de capter telle ou telle information, telle ou telle pensée.

Nous pourrions alors nous placer dans la posture de l’observateur et prendre une certaine distance avec ces pensées qui envahissent notre champ mental. Nous pourrions alors commencer à les observer, les examiner et les rendre conscientes.

Nous pourrions alors peut-être identifier leur réelle provenance. Issues de notre éducation, de notre culture, de la société dans laquelle nous évoluons, des informations & courants propagés par les médias, la plupart de nos pensées nous envahissent tel un héritage dont nous ne sommes pas conscients. Nous pourrions alors agir sur notre calibrage intérieur afin de nous syntoniser avec d’autres héritages.

S’ouvrir à la possibilité que nos pensées ne sont pas nos pensées, c’est s’ouvrir à la possibilité de choisir les pensées auxquelles nous souhaitons accorder du crédit, de la valeur, du temps et de l’énergie.

Libre et responsable

C’est, par conséquent, accepter de devenir libre et responsable de ce que nous pensons.

Là où va la pensée, l’attention & la conscience, là où va notre énergie. Dans ces travaux, Joe Dispenza, met en évidence à quel point il est crucial de redevenir les maîtres de nos pensées. Cela contribue de manière significative à ce que nous sommes capables de créer, de matérialiser.

Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration

Nikola Tesla

Certaines pensées nous desservent, elles nous manipulent, nous infantilisent, nous victimisent, nous dévalorisent et nous font souffrir. In fine, elle génèrent en nous des émotions plutôt « basses » ou désagréables comme la peur. Prendre de la hauteur, observer ce type de pensées permet non seulement de les rendre conscientes mais également nous ouvre à la possibilité de les « remplacer ». 

Car oui, nous avons le pouvoir de choisir nos pensées, de les remplacer par des pensées plus élevées, plus douces, plus harmonieuse, plus respectueuse & plus en amour de nous-mêmes. Ces pensées issues de sphères vibratoires plus hautes génèrent en nous des émotions plus légères, dites positives. Nous pouvons choisir la fréquence vibratoire sur laquelle nous souhaitons nous brancher.

En réalité, plutôt que de « remplacer » les pensées involutives, il s’agirait en fait d’accepter la coexistence de pensées opposées, complémentaires, de pensées évolutives

Or c’est la répétition qui crée nos chemins neuronaux. Les connexions neuronales s’établissent par la répétition.  Plus nous entretenons certains types de pensées, plus elles deviennent récurrentes, plus les chemins neuronaux se créent et plus les émotions associées impactent positivement notre vibration, notre corps, notre santé globale pouvant même carrément opérer sur notre ADN.

Comment choisir ses pensées ?

Dans ma pratique personnelle, c’est au travers de la méditation que j’ai appris – et que j’apprends encore actuellement – à observer et à cultiver mes pensées. Travailler cet aspect de mon être durant la méditation me permet d’être plus alerte face aux pensées qui surviennent en permanence dans le quotidien. A laisser passer celles qui n’ont pas d’intérêt pour ma croissance, mon évolution, ou pour ce sur quoi je suis concentrée, à les vivre avec un certain discernement. Pour ensuite faire la démarche consciente de développer les pensées plus vertueuses, en adéquation avec ce que j’ai réellement envie de vivre et de créer.

Ce n’est pas facile, et je suis loin d’y arriver à chaque fois. Bien souvent je me laisse complètement envahir et submerger par le flot de mes pensées.

Mais il s’agit d’une pratique progressive. Au minimum, j’arrive à prendre conscience de mes schémas de pensées et le simple fait de les rendre conscientes constitue déjà une belle avancée. Elles ont alors moins d’emprise sur moi. En particulier, rendre mes pensées conscientes me permet de moins me disperser, je ne les laisse plus me mener par le bout du nez et je reste plus concentrée.

A ce stade, je ferais une distinction entre la pensée en tant que fonction psychique, et les pensées en tant qu’informations. « La pensée (fonction) est la fonction psychique qui permet – entre autre – de capter les pensées (informations de type pensées) ». 

La méditation m’a également permis de connecter des espaces intérieurs « dépourvus de pensées ». Il s’agit d’espaces intérieurs non pas vides mais remplis d’informations d’un autre type plus vibratoires et plus symboliques. Je ne suis actuellement pas capable de rester bien longtemps dans ces espaces, car les pensées me rattrapent en faisant de véritables incursions dans mon champ mental. Mais j’ai vécu le phénomène suffisamment régulièrement pour en témoigner.

Et puisqu’il semble exister un « au delà » de nos pensées, il s’agirait alors peut-être d’arriver à cultiver ces « états d’être » (état modifié de conscience ou état de conscience élargie) pour développer notre capacité à choisir nos pensées en toute conscience…

Avec tout mon amour - Nylou

Photo libre de droit – pexels.com

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